20 000
C’est le nombre d’espèces répertoriés
parmi nos amies les abeilles
Aussi appelées « clade » par les scientifiques, ces insectes de la famille des « anthophilas » sont largement présentes sur nos territoires.
De nouvelles découvertes ont été faites sur ses origines : venue d’Asie, l’abeille se serait propagée en Europe et en Afrique il y a 300 000 ans.
C’est ainsi qu’on la retrouve dans différents climats, tempérés ou parfois même extrêmes, allant du désert africain à la frontière du pôle Nord, en passant par les montagnes du Népal.
Paraît-il que certaines d’entre elles peuvent résister à des milieux presque invivables pour l’homme !
Vous l’aurez compris, l’abeille est partout.
Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est pour vous livrer le secret d’une espèce bien précise :
L’abeille mellifère
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est elle que l’on peut retrouver dans nos ruches françaises, la seule espèce vivant sous nos climats tempérés.
Depuis des milliers d’années, l’abeille mellifère est étroitement liée à la vie des hommes.
Apis mellifera pollinise nos cultures et produits ce délicieux miel qui ravit nos papilles !
Egyptiens, Grecs et Romains reconnaissaient déjà la valeur de l’abeille et protégeaient ce petit animal.
Mais ce n’est pas tout.
Elles se rapprochent également de nos modes de fonctionnement, en travaillant en collectivité, de manière collaborative et organisée.
Leur organisation sociale est hiérarchique, presque militaire : la reine dirige, les mâles eux, se dévouent à la reproduction de cette dernière et les « ouvrières » font le sale boulot : le miel
Le miel est produit à base de nectar, un liquide sucré et sécrété par diverses plantes au moment de la floraison.
Cet élixir sera ensuite avalé par les ouvrières et stocké dans leur jabot, leur « estomac à miel ».
C’est le petit organe qui se trouve ici :
Récolté par nos fières « butineuses », le nectar est ainsi ramené à la ruche et sera transmis d’abeille en abeille jusqu’à sa destination finale.
Et c’est maintenant que cela devient très intéressant.
Car c’est dans ce court lapse de temps que la magie opère.
Dans la ruche, la receveuse transmet alors à son tour la goutte de nectar à une voisine, qui la transmet elle-même à une autre ouvrière, etc.
C’est la
trophallaxie.
Au cours de ces échanges successifs, la goutte se concentre ainsi en enzyme-invertase qui transforme les sucres de la plante en sucres simples, principalement glucose et fructose.
Des enzymes puissantes et présentes à l’intérieur du jabot.
Le nectar devient alors progressivement miel.
C’est grâce à ce processus si particulier que le miel obtint alors des actifs ô combien bénéfique pour notre corps !
En revanche, il y a une mauvaise nouvelle : l’abeille mellifère est menacée, son espèce est en voie de disparition dans le monde… et c’est notre faute !
L’agriculture intensive, le monde industriel, le réchauffement climatique, les pesticides, les vagues de sécheresse, toutes ces catastrophes ont été induites par l’homme et ont rendu, progressivement, la Terre inhabitable pour elle.
Pourquoi est-ce un problème ?
Car l’abeille détient une place économique et écologique importante au sein de notre société.
Une bonne partie de nos cultures dépend de cette espèce, via la pollinisation de 80% des plantes, l’abeille nous donne accès à une grande variété de denrées alimentaires.
C’est pourquoi l’abeille est indispensable à la vie humaine et que nous nous devons de la préserver, afin de lui permettre de continuer son travail fascinant et primordial.
Certains s’imaginent régler la situation en inventant des « micro-robots » pollinisateurs qui remplaceraient le boulot des abeilles. Les excès de l’humanité sont sans fin…
Avant de confronter ce scénario, ne vaudrait-il pas mieux de tenter de protéger les abeilles ?
Leur rendre un monde à nouveau accueillant. Pour cela, il faut les comprendre, et apprécier leurs vertus à leur juste valeur.
Car oui, nous avons vite compris le potentiel santé des abeilles, et plus précisément des produits de la ruche.
Capable de nous donner l’énergie nécessaire à notre quotidien. On en retrouve aujourd’hui sous toutes les formes : boissons, nourritures… Parfois même sur les plaies, ou pour guérir des aphtes.
Et nous les aimons tellement ces abeilles que nous les avons pour ainsi dire « domestiquées » avec le métier d’apiculteur, qui est l’un des plus anciens du monde !
Oui, les produits de la ruche nous sont précieux et possèdent tous des vertus intéressantes que nous verrons par la suite.
En revanche, nous avons tendance à oublier que ce service « gratuit » offert par les abeilles doit être mieux conservé...
Si les abeilles n’existent plus demain, c’est un univers entier de produits et de bienfaits que nous perdrons… A tout jamais.
Il faut donc agir maintenant.
Comment ?
Eh bien, chacun à son échelle. On ne peut pas faire autrement… Vous pouvez commencer, tout simplement, par vous créer un petit jardin personnel, à l’extérieur, sur un petit bout de terre à vous.
L’important est de cultiver des plantes mellifères, qui vont donc attirer les abeilles et leur permettre de butiner, se sustenter et, donc, croître et se multiplier.
Crocus, bleuet, pissenlit, origan ou encore thym... Vous avez l'embarras du choix.
Et surtout : pas de pesticides ! Ces agents chimiques sont un véritable poison pour les abeilles, et l’une des raisons centrales de leur disparition.
Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un apiculteur, pas de panique ! Vous pouvez toujours aider en soutenant ceux qui sont apiculteurs, tout simplement.
Cessez les supermarchés et leurs produits industriels : non seulement, vous participez au génocide de l’abeille, mais en plus, vous mangez des produits de mauvaise qualité !
Si vous doutez de la qualité du miel produit localement, voici quelques conseils pour éviter les tricheurs :
Conseil N°1
Un miel naturel se densifie avec le temps. Il devient donc de moins en moins liquide. Si le vôtre est toujours parfaitement liquide après des semaines, méfiance ! Votre apiculteur a peut-être des agents chimiques fluidifiants.
Conseil N°2
Trempez une goutte de votre miel dans de l’eau. S’il se dissout facilement, là encore, c’est qu’il n’est pas naturel… En revanche, s’il tombe au fond du verre, vous pouvez y aller !
Conseil N°3
Regardez la composition : un miel naturel possède des impuretés, des bouts de propolis ou de pollen qui s’agitent par-ci, par-là…
Ces impuretés sont le « sel » d’un bon miel, et rendent ses effets bénéfiques plus intenses. Un miel « chimique », au contraire, sera parfaitement opaque et homogène.
Conseil N°4
Bien sûr, faites attention à la provenance.
Si l'étiquette affiche "Miel d'UE et Hors UE" cela veut simplement dire que les provenances sont diverses et variées (Europe de l'est, Chine, Amérique du Sud, etc) et que le producteur cache la "misère".
Conseil N°5
Faite attention aussi à choisir un miel qui n'a subi aucune transformation thermique, car s’il est monté en température, il aura probablement perdu chacune de ses vertus.
Les meilleures productions sont celles qui sont locales, uniflorales (une seule fleur) et sans transformation, et si possible avec des fleurs protégées des pesticides et autres produits chimiques.
Mais ça ne s’arrête pas là.
Les trésors de la ruche sont au nombre de 7 : miel, propolis, pollen, gelée royale, cire d’abeille, pain d’abeille et venin d’abeille.
Le miel
C'est sans doute le produit de la ruche le plus connu. Il est produit à partir du nectar des fleurs que les abeilles collectent et transforment en miel dans leur ruche.
Il est principalement composé de sucres (glucose et fructose), mais il contient également des antioxydants, des vitamines (notamment B1, B2, B3, B5, B6 et C) et des minéraux (notamment le fer, le zinc, le calcium, le magnésium et le potassium).
La propolis
C'est une résine que les abeilles collectent sur les arbres et les plantes et qu'elles utilisent pour colmater les fissures de leur ruche et la protéger des bactéries et des virus.
La propolis est riche en flavonoïdes et en antioxydants (ce qui en fait un puissant antiseptique naturel) ainsi qu'en acides aminés, en vitamines (notamment B1, B2, B3, B5, B6 et C) et en minéraux (notamment le fer, le zinc et le magnésium).
Le pollen
C'est la poudre fine produite par les étamines des fleurs que les abeilles collectent pour nourrir leurs larves.
Le pollen est une source importante de protéines (environ 20 à 30 % de sa composition), de vitamines (notamment B1, B2, B3, B5, B6 et C) et de minéraux (notamment le fer, le zinc, le cuivre et le magnésium). Il contient également des acides gras essentiels et des antioxydants.
La gelée royale
C'est un liquide laiteux produit par les glandes des abeilles ouvrières pour nourrir la reine de la ruche.
La gelée royale est riche en protéines, en acides aminés, en vitamines (notamment B1, B2, B3, B5, B6 et C) et en minéraux (notamment le fer, le zinc, le cuivre et le magnésium). Elle contient également des acides gras essentiels, des enzymes et des antioxydants.
La cire d'abeille
Elle est produite par les abeilles pour construire les alvéoles de leur ruche.
La cire d'abeille est principalement composée d'esters d'acides gras, mais elle contient également des vitamines (notamment A et E) et des antioxydants.
Le pain d'abeille
C'est un mélange de miel, de pollen et de gelée royale que les abeilles stockent dans leur ruche pour nourrir leurs larves. Il est riche en nutriments essentiels et est utilisé pour renforcer le système immunitaire, augmenter l'énergie et améliorer la digestion.
Le pain d'abeille est une source importante de protéines, de vitamines et de minéraux.
Le venin d'abeille
Il est produit par les abeilles pour se défendre contre les prédateurs.
Le venin d'abeille contient des protéines, des enzymes et des peptides, ainsi que des acides aminés, des vitamines (notamment B1, B2 et B5) et des minéraux (notamment le calcium, le magnésium et le potassium). Il est également riche en mélittine, un puissant anti-inflammatoire.
Après cette petite introduction, passons aux choses sérieuses, donc.
Les produits de la ruche dans leur ensemble ont des propriétés fascinantes, et surpuissantes, face à bon nombre de pathologies !
Un tour d’horizon s’impose, non ?
C’est parti, cliquez sur la pathologie qui vous intéresse ci-dessous :
SE SOIGNER PAR L'APITHÉRAPIE